Cela fait maintenant 5 ans que je travaille chez Courir. Mon périmètre s’est élargi au fil des années. Historiquement issu du monde l’immobilier, j’ai aujourd’hui plusieurs casquettes :
Directeur des engagements RSE, je pilote l’immobilier et le développement sur l’Europe, les travaux et la maintenance ainsi que les achats non marchands. Ces pluri compétences sont forts utiles pour la mise en œuvre d’une stratégie RSE au sein de ces services.
Ce qui m’a attiré vers la RSE, c’est d’abord une sensibilité personnelle depuis l’enfance pour la nature. A titre professionnel, un besoin de sens et de cohérence avec mes valeurs.
J’ai d’abord mené diverses actions concrètes sur le domaine de la RSE, aussi lors de la création du poste, notre dirigeant s’est tourné vers moi.
Aujourd’hui je suis rattaché au CEO, ce qui facilite beaucoup la prise de décision. Une ressource dédiée à 100% aux missions RSE arrivera très prochainement. Je peux m’appuyer sur des sponsors au sein de chaque service ; ils font partie de notre comité opérationnel RSE qui se réunit bimestriellement. Chaque membre doit informer des avancées de leur service dans le cadre de notre politique. Cette instance permet de mesurer l’avancement, notamment grâce à des KPIs… dans l’intervalle, nous avons aussi des groupes de travail sur des thématiques spécifiques qui méritent des points réguliers.
Nous n’avons pas de budget spécifique RSE. Il est dilué dans les différents départements.
Au début, j’ai tenté d’en mettre un en place mais finalement nous n’avons pas mis un en place et c’est un bienfait ! Pour chaque achat, on s’oblige à intégrer une dimension responsable. Cette démarche est maintenant intégrée naturellement.
Aujourd’hui, la protection de l’environnement et des hommes est au cœur des attentes avec le réchauffement climatique et l’impact sur la biodiversité, sur les écosystèmes et la santé... personne ne peut dire qu’il ne doit pas agir. C’est devenue une nécessité mondiale. Nous devons tous revenir à de l’éco conception, à l’instar de nos ancêtres… tout en évitant les travers du greenwashing ! Les consommateurs ne sont pas dupes. Les entreprises qui useront de ce type de pratiques ne seront pas pérennes. Pour éviter cet écueil, il faut mettre en place un maximum d’objectifs clairs et ambitieux. Il existe aujourd’hui beaucoup de matrices sur le marché… il faut également bien structurer l’approche dès le départ : la sensibilisation c’est bien, mais elle doit être suivie d’un passage à l’action !
Nos 3 piliers seront :
Je mettrais 3 choses en valeur :
Toujours débuter par un état de l’existant : cartographier l’entreprise grâce à des cabinets extérieurs : bilan RSE, bilan carbone… c’est indispensable ! Egalement, exercer sa capacité d’écoute ! Je rencontre beaucoup de startups, de confrères, nous appartenons à un collectif qui organise des réunions et workshops sur des thématiques précises régulièrement… c’est un secteur qui va se transformer. Autre point, un sponsoring fort est indispensable. Il faut faire attention à ne pas tomber dans le piège de l’équipe RSE dans sa tour d’argent qui serait mal perçue des opérationnels, s’il n’y pas de soutien de la direction et derrière des collaborateurs, impossible de déployer une politique ambitieuse.
Des formations internes liées aux actions que l’on mène et au cap que l’on s’est fixé vont être mises en place. La jeunesse de nos effectifs facilite grandement la conviction, là où pour d’autres types de groupes, avec différentes générations, ce serait sûrement plus compliqué pour embarquer certains profils.
Nous avons 3 formats de formation selon les besoins :
Rien n’est impossible à celui qui croit en ses rêves, travaille, et ne renonce jamais.