Tu souhaites devenir un bon manager ? En tant que dirigeant, tu voudrais développer plus de compétences ? Combien de types de management as-tu dans ton répertoire ? As-tu déjà quelques notions de management visuel, une mode de gestion très en vogue de nos jours ? Sais-tu que d’après la très réputée grande école de commerce de l’Université de Pennsylvanie, le management visuel constituerait un grand atout pour booster la productivité au sein d’une entreprise ? Comment ? En réduisant le temps dépensé pour les réunions et en accélérant la prise de décision. Alors, avide d’en savoir plus ce type de gestion novateur ? Il est temps de lever le voile sans plus tarder sur ce nouveau concept !
En quelques années, le management visuel est devenu un outil indispensable, très lié à la pratique du Lean Management. Cette dernière discipline repose sur une méthode de gestion efficace susceptible d’apporter de nombreuses améliorations au niveau des performances d’une entreprise, en stimulant le développement personnel et professionnel de chaque salarié.
Le management visuel est constitué d’un ensemble d’outils visibles et accessibles à tous les opérationnels au quotidien et au sein de l’entreprise elle-même.
Pour résumé, il s’agit d’une gestion en continu basée sur du concret ! Cet outil peut prendre la forme d’un tableau ou d’un affichage qui peut être mis à jour de façon régulière par les managers ou quelques membres de l’ équipe. Suivi, évolution, statistique, problèmes, solutions, consignes, organigrammes et tout autre aspect de l’entreprise peuvent être inclus dans le management visuel. De la même manière, un nouvel employé ou un visiteur pourra également avoir un aperçu de l’organisation mise en place au sein de l’entreprise. Dans la mesure où le Lean Management privilégie le travail sur le terrain, le management visuel constitue véritablement sa fondation…
Les publicités dans les magazines, les histoires fictives que tu vois à la télévision, elles envoient des messages que tu peux conserver imprimées très longtemps dans ton cerveau… de manière involontaire. La vision est l’une des choses merveilleuses dont l’être humain profite. Transposé dans l’univers de l’entreprise, le management visuel peut devenir un formidable outil de développement au service du succès d’une entreprise. Mais, encore faut-il savoir comment mettre en place le management visuel ? Nous te donnons des éléments clés pour réussir la mise en place d’une telle stratégie :
Premièrement, tu dois réaliser quelque chose de lisible, quelque chose que les utilisateurs n’auront aucune difficulté à interpréter. Qu’il s’agisse d’un task-bord, d’un dashboard, d’un post-it, ou de kanban, tout doit être parfaitement lisible et compréhensible pour que la puissance visuelle fasse son effet. La clareté est essentielle.
Avant de commencer, veille à soigneusement identifier l’équipe ou les équipes auxquelles s’adressent tes messages, et quel en est l’objectif final. Bien entendu, tu dois t’assurer que tu disposes de tous les outils nécessaires pour réaliser ce que tu as imaginé.
Ton tableau doit être facile à lire, attirant et sérieux. Tout ce qui y figure doit être explicite et pertinent. Tu dois éviter de le surcharger. Il faut donner les informations essentielles. Less is more, comme disent les anglais. Tu dois également prévoir la fréquence de mise à jour de ton outil de management visuel.
Pour que le management visuel soit une réussite et apporte des résultats positifs pour l’entreprise et également pour chaque salarié, tu dois apprendre à définir les bons indicateurs. Oui, le choix des indicateurs d’activités visibles par l’ensemble des collaborateurs est essentiel à la fondation d’un management visuel.
Tu dois choisir des indicateurs qui peuvent être facilement mis en place et suivis régulièrement. Les données doivent être facilement accessibles et disponibles en temps réel. N’hésite pas à faire un brainstorming entre salariés et managers pour choisir les indicateurs clés. Il existe 3 grandes typologies d’indicateurs que tu peux choisir. Ce sont :
les KPI (Key Performance Indicators) : ce sont les indicateurs clés de performance. Ils permettent de mesurer les progrès réalisés.
les KQI (Key Quality Indicators) : ce sont les indicateurs de qualité d’un produit, un service ou une offre… ce qui permet d’évaluer les pertes dues à la non-qualité et d’élaborer une stratégie pour y remédier.
et les KEI (Key Efficience Indicators) : ils indiquent le niveau d’efficacité.
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